BIOGRAPHIE Consecration suite
Rentrée en France, elle tourne dans Une Parisienne de Michel Boisrond avec Henri Vidal et Charles Boyer, qui est pour elle une comédie « fine et spirituelle, pleine d'humour et d'amour » . « Il fait partie des films dont je suis fière, il n'y en a pas eu beaucoup. Cette réussite me stimula et j'eus envie de continuer à me donner du mal pour mon métier ». Le film a en effet un grand succès.
La jeune actrice se rend ensuite en Espagne pour jouer dans Les Bijoutiers du clair de lune. Le tournage se termine à la suite d'un orage terrible. Déprimée, elle souhaite rentrer en France. Les dégâts sont tels que la production décide de tout rapatrier, et c’est à Nice, au Studios de la Victorine, dans un décor reconstitué, que la jeune femme termine le film.
Un soir, sa mère lui téléphone de Saint-Tropez ; elle a trouvé pour elle une maison « les pieds dans l'eau ». Bardot s'y rend, tombe sous le charme de La Madrague, et l'achète immédiatement. En 1963, l’obtention d’une dérogation exceptionnelle l'autorise à construire des murs se prolongeant sur la plage dans la continuité des clôtures de sa propriété, afin de protéger son intimité des importuns, notamment des paparazzi.
De retour à Paris, elle commence à tourner dans En cas de malheur avec Edwige Feuillère et Jean Gabin, mais terrorisée à l'idée de jouer un rôle aussi sérieux avec des acteurs si reconnus, elle panique; le réalisateur Claude Autant-Lara, réputé pour être difficile, s'énerve dès le premier jour car la jeune femme n'arrive pas à dire son texte correctement à chaque prise. Gabin, sentant son angoisse, sa timidité et son affolement, la voyant au bord de la crise de nerfs, fait « exprès » de se tromper à la prise suivante. L'atmosphère s’étant détendue, « j'ai enfin pu dire mon texte sans me tromper ». Le film, sélectionné au festival de Venise, est accueilli avec une certaine réserve mais demeure, pour la comédienne, l'un de ses préférés avec La Vérité, Viva Maria !, Et Dieu… créa la femme et L'Ours et la Poupée. Elle reçoit néanmoins cette année-là, puis jusqu'en 1961, le premier prix de popularité décerné par Ciné Télé Revue.
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Back in France, she turned in Michel Boisrond's A Parisienne with Henri Vidal and Charles Boyer, which for her is a comedy "fine and witty, full of humor and love". "It's one of the movies I'm proud of, there have not been many. This success stimulated me and I wanted to continue to give me trouble for my job ". The film is indeed a great success.
The young actress then goes to Spain to play in Jewelers of the moonlight. Filming ends as a result of a terrible storm. Depressed, she wants to return to France. The damage is such that the production decides to repatriate everything, and it is in Nice, at the Studios de la Victorine, in a reconstituted setting, that the young woman finishes the film.
One evening, his mother calls him from Saint-Tropez; she found for her a house "feet in water". Bardot goes there, falls under the spell of La Madrague, and buys it immediately. In 1963, the obtaining of an exceptional derogation authorizes him to build walls extending on the beach in the continuity of the fences of his property, in order to protect his intimacy of the nuisuns, in particular the paparazzi.
Back in Paris, she starts shooting in In case of misfortune with Edwige Feuillère and Jean Gabin, but terrified at the thought of playing such a serious role with such recognized actors, she panics; the director Claude Autant-Lara, known to be difficult, gets upset from the first day because the young woman does not manage to say its text correctly with each shot. Gabin, sensing her anguish, her timidity and her panic, seeing her on the brink of nervous breakdown, made "on purpose" to be mistaken for the next take. The atmosphere having relaxed, "I finally could say my text without deceiving myself". The film, selected at the Venice Film Festival, is welcomed with a certain reserve but remains, for the actress, one of her favorites with The Truth, Viva Maria !, And God ... created the woman and the Bear and the Doll. She received nevertheless that year, then until 1961, the first popularity prize awarded by Ciné Télé Revue.
(Source : Wikipedia) |