BIOGRAPHIE De 1960 à 1963
C’est en 1962 que Brigitte Bardot engage son premier combat pour la cause animale, en militant pour le pistolet d'abattage indolore dans les abattoirs. En effet, après avoir vu des photos montrant les conditions dans lesquelles les animaux étaient abattus, elle décide de devenir pescétarienne : « Je ne demande à personne de devenir végétarien, mais peut-être d'essayer de manger moins de viande, morceau d'une chair animale remplie des toxines de la souffrance et de l'angoisse dues à une mort atroce ». Elle entame sa première bataille. « Je pleurais longuement sur la photo d'un petit veau qui, les pattes cassées, gisait sanglant la gorge ouverte sur un X de torture, pire qu'aux pires moments du Moyen Âge ! Puisque personne au monde n'avait le courage ou les moyens de dénoncer ces abominables tueries sanglantes moi je le ferais ! » À sa demande, Pierre Desgraupes accepte de lui accorder — malgré ses réserves, trouvant qu'un sex-symbol correspondait mal à une séquence aussi dure sur les abattoirs — une interview dans son émission Cinq colonnes à la une. L’actrice apparaît en direct dans cette émission le 9 janvier 1962, et montre alors au public qu'un bifteck est le résultat de la mort « abominable d'un animal innocent et martyrisé ». Suspicieux, Desgraupes lui demande néanmoins si tout cela n’est pas fait pour soigner sa publicité.
Roger Frey, le ministre de l’intérieur de cette époque, lui accorde une entrevue où elle se rend avec quelques exemples de pistolets d'abattage destinés à assommer le gros bétail, afin que la mort lente et consciente par saignement soit abolie dans la plupart des cas, grâce à la projection d'une flèche dans le cerveau qui paralyserait les centres nerveux.
Entre-temps, des membres de l'OAS écrivent une lettre à son père où ils menacent de la vitrioler si les 50 000 francs demandés ne sont pas versés. Ses parents s'efforcent de la faire protéger par la police qui refuse, se disant débordée de demandes de ce genre. Deux gardes du corps sont alors engagés.
En février 1962, Bardot retrouve Roger Vadim pour Le Repos du guerrier avec Robert Hossein. Si le film ne lui plait pas beaucoup, elle garde en revanche un « merveilleux » souvenir de Florence au printemps.
Pour souhaiter une bonne année 1963 aux téléspectateurs, la comédienne accepte d’interpréter des chansons de divers auteurs et compositeurs, notamment de Gainsbourg — qu'elle vient de rencontrer et qui lui a écrit L'Appareil à sous — ainsi que de Jean-Max Rivière (parolier) et Gérard Bourgeois (compositeur), tout en dansant sur des airs du folklore d'Amérique latine.
BIOGRAPHY From 1960 to 1963
It was in 1962 that Brigitte Bardot began her first fight for the animal cause, by campaigning for the painless slaughtering pistol in slaughterhouses. Indeed, after seeing photos showing the conditions in which the animals were slaughtered, she decides to become a pescetarian: "I do not ask anyone to become a vegetarian, but perhaps to try to eat less meat, piece of an animal flesh filled with the toxins of suffering and anguish due to an atrocious death ". She begins her first battle. "I cried for a long time in the picture of a little calf who, with broken legs, was lying bloody, his throat open on an X of torture, worse than at the worst moments of the Middle Ages! Since no one in the world had the courage or the means to denounce these abominable bloody killings, I would do it! "At his request, Pierre Desgraupes agrees to grant him - despite his reservations, finding that a sex symbol does not match a sequence as hard on slaughterhouses - an interview in his show Five columns in one. The actress appears live on this show on January 9, 1962, and then shows the public that a steak is the result of the "abominable death of an innocent and martyred animal". Suspicious, Desgraupes asks him nevertheless if all this is not done to cure his publicity.
Roger Frey, the Minister of the Interior at that time, gave her an interview where she went with some examples of slaughter guns intended to knock out the cattle, so that the slow and conscious death by bleeding was abolished in most cases, thanks to the projection of an arrow in the brain that would paralyze the nerve centers.
Meanwhile, members of the OAS write a letter to his father where they threaten to vitriolate if the 50,000 francs requested are not paid. Her parents are trying to get her protected by the police who refuse, saying she is overwhelmed with requests of this kind. Two bodyguards are then engaged.
In February 1962, Bardot found Roger Vadim for Le Repos du guerrier with Robert Hossein. If the film does not please him very much, it keeps however a "wonderful" memory of Florence in the spring.
To wish the viewers a happy New Year, the actress agrees to perform songs by various authors and composers, including Gainsbourg - whom she has just met and who wrote her The Slot Machine - and Jean-Max Rivière (lyricist) and Gérard Bourgeois (composer), while dancing on tunes of folklore of Latin America.
(Source : Wikipedia) |