BRIGITTE BARDOT
Les plus belles photos de BB
Brigitte Bardot avec un visage radieux au soleil, qu'elle femme magnifique ! © Photo : DR
BIOGRAPHIE Sex symbol des années 1960 suite
« On m'attendait au tournant! Il allait probablement falloir recommencer une dizaine de fois [...] Clouzot vint me voir. Je savais mon texte au rasoir mais si je me trompais, ça n'avait pas d'importance, je devais continuer, inventer, parler avec mes tripes, avec mes mots. [...] Vanel se retourna juste avant le « moteur » et me dit un « merde » plein de tendresse. Il m'aimait bien et voulait que je sois ce qu'il savait que je pouvais être. Il y avait un silence de mort. J'attendis une seconde ou deux. Je les regardais, ceux-là, qui me jugeaient parce que j'osais vivre ! Puis ma voix s'éleva. Cassée, rauque, puissante, je leur dis ce que j'avais à leur dire à tous. Ma force venait de mes entrailles, je vibrais, je jouais ma tête, ma vie, ma liberté. Je pleurais, brisée par les larmes, ma voix hoqueta mais je continuai jusqu'à la fin et tombai assise, la tête entre les mains, en proie à une véritable crise de désespoir. Il y eut un moment de silence puis Clouzot cria « Coupez ! ». Alors, toute la salle du tribunal m'applaudit, les figurants pleuraient, les juges étaient émus, les jurés impressionnés. Ce fut une des plus grandes émotions de ma vie. J'étais vidée, à bout, mais c'était réussi. J'avais gagné. Bien sûr, on ne recommença pas »
— Brigitte Bardot, Initiales B.B., Éditions Grasset, p. 274
Le tournage de La Vérité se révèle pour elle, sur le plan personnel comme professionnel une belle réussite. Elle dissimule, par respect pour son mari, la liaison commencée avec Sami Frey. Mais son mari ne tarde pas à la découvrir, de même que les journalistes, qui ne cesseront de la harceler. Madame Bardot, affolée par l'état dépressif de sa fille, l'envoie dans une maison isolée de Menton, en compagnie de Mercedès une amie.
BIOGRAPHY Sex symbol of the 1960s more
"I was waiting at the turn! It was probably going to have to start over a dozen times [...] Clouzot came to see me. I knew my text razor but if I was wrong, it did not matter, I had to continue, invent, talk with my guts, with my words. [...] Vanel turned around just before the "engine" and told me a "shit" full of tenderness. He loved me and wanted me to be what he knew I could be. There was a death silence. I waited a second or two. I watched them, those who judged me because I dared to live! Then my voice rose. Broken, hoarse, powerful, I tell them what I had to say to them all. My strength came from my bowels, I vibrated, I played my head, my life, my freedom. I cried, broken by tears, my voice gasped, but I continued to the end and sat down, my head in my hands, in a real crisis of despair. There was a moment of silence then Clouzot shouted "Cut! ". Then the whole courtroom applauded me, the extras were crying, the judges were moved, the jurors were impressed. It was one of the greatest emotions of my life. I was emptied, exhausted, but it was successful. I had won. Of course, we did not start again.
- Brigitte Bardot, Initials B.B., Editions Grasset, p. 274
The filming of The Truth is revealed for her, on the personal and professional level a great success. She conceals, out of respect for her husband, the connection begun with Sami Frey. But her husband is soon to discover, as well as journalists, who will not stop harassing her. Madame Bardot, distraught by the depressive state of her daughter, sends her to an isolated house in Menton, accompanied by Mercedès, a friend.
(Source : Wikipedia) |
Brigitte Bardot très jeune et déjà tellement femme © Photo copyright : DR
Brigitte Bardot avec de longues jambes entourées délicatement de bas résille
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"Alain, c'est un animal. Sauvage et solitaire. Notre amitié est tardive, mais puissante », et de poursuivre. On se comprend au moindre mot. Il est en homme ce que je suis en femme. Je lui ai dit récemment : on est les deux derniers monuments historiques du XXe siècle encore -vivants! Et c'est vrai que nous incarnons le -cinéma qui a fait rêver des générations. Mais c'est fini. Il n'y a pas de nouveau Delon parmi les nouveaux acteurs français. Barbus, chauves, mal fringués… On se demande où sont passés les gènes de la beauté!"
Brigitte Bardot à propos d'Alain Delon
Brigitte Bardot
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Brigitte Bardot avec le dos nue à la fenêtre
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Brigitte Bardot à la Madrague
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Brigitte Bardot magnifique dans la Renault Floride
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SA RENCONTRE AVEC JEAN GABIN
Il est de ces rencontres qui restent dans les annales. Celle de Brigitte Bardot et Jean Gabin en fait partie. En 1957, les deux acteurs partagent l'affiche d'"Un moment d'égarement" de Claude Autant-Lara. L'actrice française a alors 24 ans, son partenaire 30 de plus. Quand il apprend à qui il va donner la réplique, Jean Gabin s'agace : "Quoi, cette chose qui se promène tout nue ? C'est une plaisanterie !". Il faut deux mois au réalisateur et à son producteur pour convaincre le monument du cinéma. Quand le tournage débute, ils s'attendent à tout.
"Tu as deux phrases à dire, ce n'est pas compliqué !"
Lorsqu'elle commence à tourner face à Jean Gabin, Brigitte Bardot est intimidée. Elle fait déjà partie des plus belles femmes du monde mais n'a pas encore l'assurance que confère l'expérience. Au moment de tourner la fameuse scène où son personnage soulève sa jupe face à l'avocat joué par Gabin, elle n'arrive pas à dire son texte. Claude Autant-Lara s'agace : "Tu as deux phrases à dire, ce n'est pas compliqué !". Pour la mettre à l'aise, Jean Gabin feint d'avoir oublié sa réplique. Ça fonctionne.
Brigitte Bardot, actrice effrontée
Une fois rassurée, Brigitte Bardot se fait une joie de titiller le réalisateur, bafouant toutes ses consignes. Parle quand il faut se taire, rit dans les moments graves. Et quand Claude Autant-Lara s'énerve, Jean Gabin défend sa protégée : "Lâche la môme !".
Un jour, il s'invitera dans la loge de l'actrice pour lui glisser : "J'aime les femmes belles et grandes. Vous l'êtes, donc je vous aime". Jean Gabin, séducteur invétéré...
Quand il sort en 1958, le film fait un carton - 3 millions de spectateurs - mais distille un parfum de scandale : la prestation de Brigitte Bardot est jugée trop provocante. Touchée par ces nombreuses critiques, elle se plaint à Jean Gabin, passé par là lui aussi. Il sait trouver les mots : "Laisse-les dire, ils construisent ton mythe".
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